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Comment fonctionne un sauna ?

Vous envisagez d’installer un sauna chez vous pour vous détendre et prendre soin de votre santé ? Le sauna est un rituel de bien-être apprécié depuis des siècles (notamment en Finlande) et il existe aujourd’hui deux principales technologies de sauna : les saunas traditionnels à vapeur (chauffés au poêle) et les saunas infrarouges. Chacun de ces deux types de sauna fonctionne différemment et ont plusieurs différences notables entre eux.

Cet article vous explique simplement comment fonctionnent ces deux types de sauna : ce qui chauffe exactement, comment la chaleur est produite et ressentie, et comment on la régule.

Le sauna traditionnel (ou  sauna finlandais ) est une cabine en bois fabriquée le plus souvent en cèdre ou épicéa, isolée pour conserver la chaleur.

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Le cœur du système est un poêle chargé de pierres. Ce poêle peut être alimenté au bois (pour le charme du feu) ou électriquement (le plus courant chez les particuliers). Dans les deux cas, le principe est le même : le poêle chauffe les pierres, qui emmagasinent l’énergie thermique, puis, ces pierres chaudes réchauffent l’air ambiant par conduction et rayonnement.

L’air de la cabine monte jusqu’à 80–100 °C (ou plus dans certains saunas) sur les banquettes élevées. Un thermostat (régulateur de température) contrôle le poêle pour atteindre la température désirée. On trouve généralement un minuteur et un réglage (par exemple 8 heures de préchauffe maximum) pour programmer la durée de chauffe et éviter toute surchauffe.

On peut ajuster l’intensité de la chaleur ressentie en jouant sur deux paramètres : la température de départ et l’humidité. D’abord, on règle le thermostat pour chauffer la cabine autour de 60–90 °C en fonction de vos préférences, ensuite, on peut jeter de l’eau sur les pierres brûlantes : cela crée un jet de vapeur (le « löyly » en finnois) qui augmente fortement l’humidité de l’air et donne une sensation de chaleur plus enveloppante. Sans eau, l’air reste très sec (humidité parfois seulement autour de 20 %), ce qui est ressenti comme une chaleur très sèche. Avec l’eau, l’air devient humide, ce qui peut paraître plus intense pour le corps.

En pratique, on peut par exemple ajouter quelques louches d’eau sur les pierres tous les 2–3 minutes pour maintenir l’humidité et la chaleur désirées. Un hygromètre (capteur d’humidité) et un thermomètre fixé au mur aident à surveiller les conditions dans la cabine.

Le sauna infrarouge (ou cabine IR) fonctionne sur un principe totalement différent. Lui aussi est une cabine en bois isolé, mais il contient des panneaux chauffants infrarouges (souvent en carbone ou en céramique) au lieu d’un poêle à pierres.

Ces panneaux émettent un rayonnement infrarouge (une forme de chaleur radiante invisible) qui chauffe directement la peau et les tissus du corps. Autrement dit, l’air de la cabine reste relativement tiède (environ 40–60 °C) alors que les personnes à l’intérieur sont chauffées de l’intérieur vers l’extérieur. Les ondes infrarouges pénètrent quelques centimètres sous la peau, ce qui provoque une montée en température interne du corps (au lieu de chauffer d’abord l’air).

Sauna à infrarouge

Concrètement, on retrouve dans la cabine IR plusieurs panneaux muraux ou au plafond. Ces panneaux chauffent lorsqu’on allume le dispositif. Un thermostat électronique ou un panneau de contrôle permet de régler la puissance et la durée de la séance.

La température de consigne de la cabine infrarouge est nettement inférieure à celle d’un sauna vapeur : typiquement autour de 40–60 °C (dans ces plages, la chaleur est ressentie comme moins agressive). Il n’y a pas de vapeur : l’humidité dans un sauna IR reste très faible (on parle d’une chaleur presque totalement sèche), car seule la transpiration du corps fournit un peu d’humidité.

Lire aussi : Comment entretenir un sauna ?

On distingue différentes longueurs d’ondes IR (courtes IR-A, moyennes IR-B, longues IR-C) selon le type de panneau. Les panneaux carbone diffusent une chaleur uniforme et « douce », tandis que les panneaux céramiques génèrent plus de chaleur mais parfois des points plus chauds.

Certains saunas combinent les deux pour optimiser la diffusion. Quelle que soit la technologie précise, l’impression générale est toujours la même : une chaleur « douillette » qui s’infuse dans le corps. L’organisme réagit par une sudation assez profonde, d’autant plus qu’il n’y a pas d’air glacial autour pour contrarier le processus. En raison de cette pénétration, on transpire souvent plus en proportion dans un sauna IR qu’en cabine sèche traditionnelle à température équivalente

Il est bon de savoir que chaque type d’infrarouge apporte des bienfaits particuliers !

Bien qu’ils soient tous deux utilisés pour induire la transpiration et procurer une sensation de chaleur intense, le fonctionnement d’un sauna est fondamentalement différent de celui d’un hammam. Ces deux environnements thermaux reposent sur des principes distincts de production de chaleur et d’humidité.

Une différence clé : la chaleur sèche contre la chaleur humide

Le sauna, qu’il soit à vapeur ou infrarouge, repose sur une chaleur sèche. Dans un sauna traditionnel à vapeur, la chaleur est générée par un poêle chauffant des pierres volcaniques sur lesquelles on verse de l’eau (comme nous l’avons vu précédemment), et le sauna infrarouge, quant à lui, chauffe directement le corps via des rayonnements infrarouges, sans humidité du tout.

Le hammam, lui, fonctionne avec une chaleur humide : la température y est moins élevée (entre 40 et 50°C), mais l’humidité atteint près de 100 %. Cela est rendu possible grâce à un générateur de vapeur qui alimente la pièce en continu, créant une atmosphère saturée en eau.

Des technologies de chauffe distinctes : comparatif rapide

  • Le sauna traditionnel utilise un chauffage par résistance électrique ou un poêle à bois pour atteindre des températures de 70 à 100°C.
  • Le sauna infrarouge fonctionne par rayonnement infrarouge qui pénètre les tissus sans chauffer l’air ambiant.
  • Le hammam, lui, fonctionne via un générateur de vapeur qui chauffe l’eau à ébullition et l’envoie dans la pièce sous forme de vapeur constante. La pièce est souvent carrelée ou en faïence pour résister à l’humidité.

Une expérience différente liée au fonctionnement

En résumé, si le but est similaire (relaxation, transpiration, détoxification), les moyens techniques diffèrent nettement entre sauna et hammam : température, humidité, type de chauffage et effets physiologiques sont autant de paramètres influencés par leur fonctionnement !

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